Crise du carburant : la grève chez TotalEnergies reconduite, le gouvernement attend des avancées entre direction et salariés

Une nouvelle semaine de galère attend les automobilistes en manque de carburant. Alors que des avancées sont espérées, le mouvement de grève est reconduit chez TotalEnergies, notamment au dépôt de Fort-Mardyck, près de Dunkerque. 

Le groupe a accepté d'avancer ses négociations annuelles sur les salaires, à condition que les blocages prennent fin dans les raffineries et dépôts de carburants. Ce lundi, les salariés de TotalEnergies se disent toujours déterminés à obtenir des augmentations. Ce matin, une polémique a mis de l’huile sur le feu. La direction du groupe affirme que le salaire moyen d’un opérateur de raffinerie est de 5.000 euros mensuel. 

Dans ce conflit, le gouvernement fait désormais l'arbitre. La Première ministre, Elisabeth Borne, a dit attendre "de la responsabilité de la part des organisations syndicales et des directions" dans le but de trouver un accord. De son côté, Emmanuel Macron a dit lors d’un déplacement “comprendre les salariés”, mais selon lui, “les blocages ne sont pas une façon de négocier”. Il estime néanmoins que “les négociations sont en bonne voie”. 

Légère amélioration dans les Hauts-de-France

Dans la région, la préfecture de Région assure dans un communiqué qu’une « gestion active des stocks et des approvisionnements permet de contenir les difficultés. » Selon les autorités, le nombre de stations-services disposant de carburant était en légère amélioration ce matin. 360 rotations de camions étaient prévues entre les dépôts et les stations-services. Il est encore interdit de remplir des jerricans dans le Nord et le Pas-de-Calais. Les accès prioritaires pour les professions de services et de secours sont en cours au moins jusqu’à ce soir dans plusieurs stations, notamment à Auchan Calais, Carrefour Market Saint-Martin-Boulogne ou encore Auchan Longuenesse.