Embouteillages au port de Douvres: le préfet de région va rencontrer la Border Force Britannique
25 juillet 2022 à 8h42 par Claire Cortyl
Le préfet a pris sa part de responsabilités. Il faut maintenant éviter que la situation ne se reproduise
Le préfet des Hauts-de-France va rencontrer le patron de la border ForceBritannique, ce lundi. Une rencontre qui fait suite au fiasco, et aux embouteillages monstres vendredi, puis à nouveau samedi à Douvres, jour de vacances scolaires en Angleterre. C’était le premier test grandeur nature depuis la mise en place du brexit et la fin des restrictions sanitaires. Et les Anglais ont du patienter plus de 4 heures avant de pouvoir embarquer pour la france. La faute à des contrôles mal organisés.
Cette rencontre avec l’organisme britannique chargé des contrôles à la frontière a pour but de « tirer les conséquences en coopérant », pour éviter notamment que la situation ne se reproduise, y compris à Calais, pour les retours de vacances, et alors que le patron du port de Douvres a accusé les autorités françaises de ruiner les départs en vacances des britanniques.
Le préfet de la région hauts de France a pris sa part de responsabilités, en assurant toutefois que l’augmentation du trafic avait été anticipée et que des effectifs supplémentaires de la police aux frontières avaient été mobilisés. 80 policiers en renfort avaient notamment été mobilisés, en complément des 120 fonctionnaires déjà présents. « Pour faire face aux 9 à 10 000 véhicules par jour contre 4 000 en moyenne le reste de l’année, le rush a été préparé en passant de 120 à 200 policiers pour assurer les contrôles. » a expliqué le représentant de l'Etat. Evoquant aussi des soucis, liés à un grave accident de la circulation côté britannique, sur la M20, qui a bloqué l’accès au port de Douvres. S’est ensuite ajouté « un incident technique » chez Eurotunnel. Sans compter les difficultés liées au renforcement des contrôles. Si une carte d'identité suffisait auparavat, il faut désormais, pour arriver en france, vérifier les passeports des britanniques et les tamponner, ce qui nécessite plus de temps qu'auparavant. Le préfet a aussi demandé au port de Douvres de « faire les aménagements nécessaires » pour fluidifier les contrôles, en dissociant celui des billets et celui des passeports.