Maltraitance animale : bientôt des référents dans les commissariats et gendarmeries

27 janvier 2023 à 17h13 par Julie Desbois

Crédit image: Pixabay
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Un policier ou un gendarme sera formé et désigné référent sur les questions des maltraitances animales dans les 4.000 commissariats de police et brigades de gendarmerie de France, a annoncé ce vendredi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Un nouveau dispositif pour mettre fin à la maltraitance animale. Gérald Darmanin a annoncé ce vendredi matin depuis un refuge de la SPA dans l'Essonne la création de 4.000 référents formés sur les questions des maltraitances animales dans les commissariats et les gendarmeries. Ces derniers traiteront les plaintes liées à ce fléau. Ils devront travailler en lien avec les services vétérinaires de l’État et les associations de protection animale.

"Les animaux sont des êtres vulnérables, doués de sensibilité, qui méritent notre protection. Les actes de violences qu’ils subissent parfois sont insupportables", a expliqué le ministre de l'Intérieur.

Des maltraitances en hausse de 30%

Il y a urgence alors que le nombre d'atteintes aux animaux domestiques a augmenté de 30% depuis 2017. 12.000 faits ont été constatés en 2021. Les sévices graves ont notamment connu une hausse de 36% entre 2019 et 2021. Les principales victimes restent les chiens, à 46 %, contre 24 % de chats. 

La loi s’est également durcie. Les sévices graves ou actes de cruauté envers un animal sont passibles d’une peine allant jusqu’à trois ans de prison et 45 000 € d’amende. La peine peut même atteindre 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende si l’animal est tué volontairement.



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