Bridgestone : deux ministres au chevet de l'usine de Béthune lundi
18 septembre 2020 à 12h40 par JD
L'organisation d'une réunion de travail lundi, autour du sort de l'usine Bridgestone de Béthune, se peaufine. Deux ministres ont confirmé leur présence : la ministre du travail, Elisabeth Borne, et celle de l'industrie, Agnès Pannier-Runacher. Le président de la Région Xavier Bertrand sera également là. Ils rencontreront les représentants du personnel, les syndicats et les élus locaux. En revanche, aucun représentant de Bridgestone n'y sera.
La fermeture du site annoncée mercredi, le gouvernement n’avait pas tardé à réagir en demandant à la direction du fabricant de pneus japonais d’étudier tous les scénarios alternatifs pour empêcher la perte de 863 emplois.
Un plan B pour dissuader Bridgestone de quitter Béthune
Objectif de cette réunion de lundi après-midi : évoquer les pistes et les alternatives possibles pour maintenir l’activité du site, avec l’aide de l’Etat et des collectivités.
La ministre du travail Élisabeth Borne a assuré lors d’une interview ce vendredi matin que l'État ne « laisserait pas tomber les élus et les salariés » de Bridgestone. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a lui confirmé « une mobilisation absolue », assurant travailler « main dans la main » avec Xavier Bertrand, le président de la région. « On va tout faire pour trouver un avenir pour ces salariés ».
Bridgestone, qui produit des pneus de petits calibres pour les voitures, a justifié sa décision de fermer le site par une surcapacité de production en Europe et la concurrence des marques asiatiques à bas coût. Selon le groupe japonais, l’usine béthunoise est la moins rentables parmi la dizaine de ses usines en Europe.