SMIC, livret A, prestations sociales… ce qui change ce 1er août

1er août 2022 à 11h16 par Julie Desbois

Crédit image: ©HJBC/ Adobe Stock
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Le mois d'août draine son lot de nouveautés dans la vie quotidienne des Français. Entre revalorisation du Smic, du salaire des fonctionnaires, en passant par le livret A à 2%, état des lieux de ce qui va changer à compter de ce lundi 1er août.

Ce 1er aout s’accompagne de quelques changements pour la vie quotidienne. Il est notamment question d’argent et de pouvoir d’achat dans un contexte d’inflation galopante.

Le SMIC augmente de 2% pour s’établir à 1.329 euros nets mensuels pour un temps plein. Cette revalorisation automatique est la 4e en moins d’un an.

Le taux du livret A passe également de 1 à 2%, son plus haut niveau depuis 2012. À titre d'exemple, quelqu’un qui place 10.000 euros sur ce Livret A obtiendra 200 euros en plus à la fin de l'année contre 100 euros seulement avant cette hausse.

Le salaire des fonctionnaires va lui aussi connaître un petit coup de pouce. À partir d’aujourd’hui, le point d'indice est augmenté de 3,5%.

Certaines prestations sociales sont également revalorisées de 4%, comme la prime d'activité, les allocations familiales, le RSA ou encore l’allocation adulte handicapé.

Côté transports, la remise à la pompe est maintenue. La remise gouvernementale de 15 à 18 centimes par litre d'essence qui est appliquée automatiquement dans les stations-service depuis le 1er avril est valable jusqu'à la fin du mois d'août. Entre le 1er septembre et fin octobre, cette aide sera portée à 30 centimes par litre d'essence. À partir du 1er novembre, elle sera ramenée à 10 centimes jusqu'à la fin de l'année.

C’est également la fin de l’état d’urgence sanitaire après plus de deux ans de pandémie. Une nouvelle version du projet de loi sanitaire entre en vigueur. Elle prévoit l'abrogation expresse, et non plus implicite, des régimes permettant l'instauration de restrictions aux libertés. Impossible donc de mettre en place un nouveau couvre-feu ou confinement sans devoir à nouveau modifier la loi devant le Parlement. Si le masque n’était plus obligatoire dans les lieux publics, il disparait officiellement des établissements de santé. Son port reste néanmoins recommandé dans les lieux clos, les transports, et en présence de personnes fragiles.



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