Un premier cas de variole du singe dans les Hauts-de-France
2 juin 2022 à 14h16 par Julie Desbois
Pour l'instant, l’Agence Régionale de Santé ne souhaite pas préciser dans quel département ce premier cas a été pris en charge.
Le chiffre a plus que doublé en l'espace de trois jours. De 16 cas dimanche dernier, la France est passée à 33 cas "confirmés" de la variole du singe ce jeudi. Sur ce total, 24 cas ont été rapportés en Ile-de-France, quatre en Occitanie, deux en Auvergne-Rhône-Alpes, un en Normandie, un en Centre-Val de Loire et un dans les Hauts-de-France, selon les chiffres de Santé publique France.
Il s’agit donc du premier cas de variole du singe signalé dans notre région. Pour l’instant, encore peu d’informations ont filtré. L’Agence régionale de santé ne souhaite pas préciser dans lequel des cinq départements a été pris en charge ce premier cas.
La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué la semaine dernière que les autorités ne s'attendaient pas à une "flambée" de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact. Face aux cas de variole du singe, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.
Comment ça s’attrape ?
La variole du singe ("monkeypox" en anglais) est une maladie considérée comme rare, connue chez l'être humain depuis 1970. Elle est due à un virus à ADN. Le virus peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes On peut également se contaminer au contact de l’environnement du malade. Plusieurs experts ont souligné que si ce virus pouvait être attrapé pendant une activité sexuelle, ce n’en est pas pour autant une maladie sexuellement transmissible.