Le procès du meurtre de Yanis a démarré ce matin aux Assises du Pas-de-Calais.

16 novembre 2020 à 8h48 par CC

Crédit image: Archive - AFP
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Le petit garçon avait subi un véritable calvaire

Yanis, c’est cet enfant de 5 ans, mort en février 2017, après que son beau père l’ai fait courir pendant une demi-heure en slip et en chaussettes, dehors, pour un pipi au lit.

C’est le beau père de la victime qui avait prévenu les secours, expliquant que l’enfant était tombé inanimé après avoir couru 30 minutes par 5 degrés. La famille recomposée passait le week-end dans un chalet, sans eau ni électricité, le long du canal. L’enfant, retrouvé trempé, en slip et chaussettes, avait de nombreuses traces de coups sur le corps. Il n’avait pas pu être réanimé.

 

Le beau-père du garçon a reconnu avoir fait subir à plusieurs reprises ce type de punition au petit garçon. Il a aussi reconnu quelques coups sur le crâne de l’enfant avec les doigts, et avec une lampe de torche. Incompatible avec les constatations des experts. Si Yanis est bien décédé d’un traumatisme crânien, des marques d’étranglement et de bâillonnement ainsi que des signes d’immersion dans le canal ont été relevés par les experts, indiquant que l’enfant a vécu un véritable calvaire, avant le coup mortel.

 

Julien Masson, âgé de 31 ans au moment des faits comparaît pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans et violences par ascendant. Il risque la prison à perpétuité. La mère de Yanis est également dans le boxe des accusés pour abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit, sur un enfant de moins de 15 ans.

 

Plusieurs associations de protection de l’enfance se sont constituées parties civiles.

 

Verdict vendredi.



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